Lundi 6 août 2007 à 22:53

Il faut absolument changer les choses. Il faut faire quelque chose pour que ça change, pour que l'on puisse vivre sans se cacher. Certains ne doivent pas se rendre compte de ce que représente aimer comme bon nous semble. Si vous ne comprenez pas, n'attendez pas que je nomme ce dont je parle. Ne pas nommez un état qui ne devrait même pas poser de problème.
La seule chose qui compte, ce sont les sentiments l'un envers l'autre et le bonheur qui ressort d'une relation soit disant différente. En quoi aimer est devenu un acte qui donnent des exclus de la vie sociale ? Vous allez dire que j'écris des textes engagés. Je vous répondrai non, j'évoque juste un problème de tolérance, de racisme mais aussi d'égalité. Pourquoi refuser le mariage alors que cet évènement doit célébrer un amour éternel ? Pourquoi nier un amour qui s'affiche de plus en plus et qui en plus (et heureusement) n'a pas honte de ce qu'il est ?
Je ne comprendrai jamais les jugements qui nous condamne. En quoi aimer est différent dans leur regard ? Alors oui j'aime comme je ne l'ai jamais fait. Ce que je ressens est loin d'être factice. Insultez-moi si bon vous semble, ne croyez surtout pas que je vais changer et arrêter de l'aimer juste par des paroles infondées. Je ne peux plus me permettre de renier ce que je suis.
Imaginez-vous ne pas savoir qui vous êtes. Imaginez-vous vouloir cacher ce que vous ressentez à un instant précis. Le cacher car c'est une chose qui vous semble si mal par rapport aux autres. Et puis un jour, on se rend compte que rien ne peut changer ces humeurs spéciales que vous ressentez. Alors on accepte, puis on s'épanouit. Le bonheur suit en général, du moins on fait la paix avec une partie de soi-même avec laquelle on se battait depuis bien trop longtemps.
Pour ceux qui comprendront de quoi je parle, faites quelque chose pour que les mentalités évoluent, pour que nous soyons acceptés comme tout le monde. Tout simplement que nous puissions vivre en ayant un autre choix que celui de nous battre.....

PS : parce que parfois j'ai peur de te perdre mon amour, j'aimerai que tellement de choses changent pour ne plus nous cacher. Je t'aime, nous y arriverons quoiqu'il se passe.....


Jeudi 2 août 2007 à 12:20

Un petit texte pour mon frère, pour son anniversaire de 2006.

HERMANO

Mon frère est quelqu'un de bien

Une personne toujours heureuse qui est là en cas de besoin

Mon frère est important dans ma vie, il sera toujours une personne qui m'aidera à aller loin

Il détiendra toujours sa place dans mon coeur, il aura à jamais son coin

 

Mon frère, malgré nos disputes qui n'ont plus d'importance aujourd'hui, je l'aime énormément

J'ai en lui une confiance aveugle, qui je sais, ne sera jamais trahie

Une solidarité, une maturité, une écoute même si nous ne sommes pas du même âge, il est présent

Il fait partie intégrante de ma vie

 

Notre différence d'âge s'efface peu à peu pour laisser place à une exploration de lui

Je découvre mon frère un peu plus à chaque fois, une surprise que j'apprends à apprécier

Je peux compter sur lui, plus de conflits, une entente sereine permet le développement de mon esprit

Parler de lui à la troisième personne, ton un peu trop solennel, mes mots ne viennent pas facilement

 

A trouver les expressions justes pour te dire ce que tu représentes pour moi

Tu es tellement mon frère, je tiens à toi

Je t'aime tout simplement et le plus sincèrement possible

Je ne pensais pas que t'écrire un texte de la sorte me serait si difficile

 

Je ne savais pas trop quoi t'offrir pour cet anniversaire

J'espère que ce texte qui tente de traduire les mots de mon coeur ira droit dans le tien

Je sais que tu seras toujours un ami et surtout jamais un adversaire

Je t'aime mon frère et je te l'écris comme ça vient

 

Je crois que continuer ne servirait à rien

J'arrête mon laborieux texte sur ces mots que je pose

Je te le répète encore une fois en rajoutant un petit rien

Je t'aime mon frère et merci de m'apporter tant de choses.

 





Jeudi 2 août 2007 à 12:17

J'ai écrit ce texte cette année à l'attention de ma mère. Je crois que sans ce texte, j'aurai été incapable d'exprimer ce que je ressentais à ce moment.

PEUR (2007)

Le 18 Décembre 2006

 

 

 

Une peur intenable de devoir supporter une épreuve incurable

Ne plus avoir le droit de fléchir sans se demander si c'est faisable

Un espoir lointain qui peut, en un instant, partir en fumée

Se dire que demain ne sera pas son dernier souffle, une situation inopinée

Me sentir seule dans un moment rare parce que plein de curare

Difficile de partager cette terreur, muette à en avoir marre

Essayer de ne pas faire d'erreurs, la soutenir quoiqu'il advienne

Ne plus penser à ce que je peux ressentir pour l'aider à supporter cette peur qui est la sienne

Cette femme, une base de vie imprenable, qui sait comment me soulager

Un équilibre qu'une maladie est en train de détruire

Entourée de nous, on donnera tout pour te permettre de lutter

Tu es une personne indispensable, la meilleure raison qui soit pour ne pas fuir

Tu ne mérites pas cette attente insoutenable, bientôt la délivrance

Positive ou négative, on essaiera, de notre mieux, de ne pas faire preuve de négligence

S'il le faut, ce coup du destin nous le combattrons ensemble

Malgré la difficulté, à tes lendemains, nous donnerons un sens

Même si notre présence est parfois éphémère, c'est à toi que nous pensons

Notre famille toujours soudée même si la vie tente de transpercer notre union

Je t'aime, Maman, même si c'est dur je serai là

Pour t'aider, te soutenir, te donner l'envie de te battre contre tout ça

Si ta motivation et ta fatigue sont trop lourde à porter

Je te prête mes épaules pour que tu puisses pleurer

Ne t'inquiète pas pour moi, j'ai trouvé l'amour et l'amitié

Ne t'inquiète pas de ce que je vis, de mon passé n'aie plus pitié

Je ne serai pas seule pour affronter cette peur de te voir partir

Il n'est pas question que tu partes, rien ne va finir

Je t'aime, tu es le ciment de mes morceaux cassés

Autant que celle que j'aime, j'ai besoin de toi pour ne pas m'effondrer

Cette nécessité maternelle que tu représentes, un bout de moi

Je sais que j'aurai la force mentale pour toi

 

Charlotte.

 

                           


Jeudi 2 août 2007 à 10:36

Me revoici après un petit moment d'absence... Le texte qui va suivre parle d'une période dont je suis sortie avec beaucoup de mal, il est possible que la suite des textes ne soient pas heureux car je ne l'étais pas. Aujourd'hui, tout est fini mais cette période reste une époque noire où ma vie n'était pas une évidence....

DESCENTE (19/06/06)

Sous une larme, mon âme blessée
Me voilà armée d'un couteau, incapable de cicatriser
Parler, extérioriser, toujours rester enfermée
Ne plus comprendre, aucune confiance retrouvée

Mal d'une situation incongrue
Ne pas contrôler cette souffrance méconnue
Une lame si coupante qu'elle tue à chaque coup venu
Peut être mourir par trop de sentiments mals vécus

S'en sortir un jour, très faible espérance
Une plaie supurante qui ne laisse aucune chance
Se soigner, inutile car tout est violence
Etre à bout, plus jamais de patience

Toujours écrire comme une sortie de secours
Si petite que souvent elle est invisible
Se taire par peur de n'avoir aucun recours
Souffrir sans limite du sensible

Une solitude exacerbée par manque de protection
Une béatitude devant cette envie de toucher le fond
Enfermée derrière une barrière qui empêche toute inspiration
Un certain plaisir à ne pas vivre avec des conventions

Troublée par une peur plus que jamais répréhensible
Disparaître sous une couverture facile
N'être soi que quand on souffre, la haine s'installe
Retourner au fond de soi, y voir que tout est bancal

Dimanche 8 juillet 2007 à 23:25

Parce qu'il y a des soirs comme ça où certaines choses sont trop pesantes pour être supportées.
Parce qu'il y a certains soirs où l'être aimé est loin, et d'un seul coup rien ne compte.
Parce qu'il y a des soirs où seule l'envie d'être dans ses bras nous fait penser aux lendemains.....
Parce que sans elle, il manque une part si grande de ma vie.

Pardonnez moi cet article. Ce soir annonce la fin du week end et donc une nouvelle semaine sans elle. Il m'est difficile d'expliquer ce que représente un semaine seule à n'attendre qu'une chose : le vendredi. Un seul jour de la semaine où l'on se retrouve toutes les deux, enfin !! Tous les parfums, tous les objets ne pourront jamais remplacer un regard ou même une caresse d'elle. Chaque jour sans elle est de plus en plus dur. C'est un sentiment de manque qui s'est installé et qui ne part que quand elle est à mes côtés. Je l'aime, c'est tellement fort ce que je peux ressentir pour elle.
Elle m'a redonné l'envie de partager plus que de l'amitié avec quelqu'un. Elle m'a redonné l'espoir d'être aimée sans être bafouée, elle a cru en moi pour que je sorte définitivement de mon gouffre. Elle m'a tout simplement redonné vie. Je lui dois beaucoup de choses. J'essaie de lui donner du mieux que je peux, j'espère la contenter. Elle me rend heureuse comme personne n'a pu le faire avant. Elle est la seule personne que j'aime, la seule avec qui j'ai envie de partager des parties de moi réservées à moi-même, la seule qui occupe mon coeur de cette façon. Je l'aime et que personne n'en doute car ça serait mal venu.
Ma puce, tu ne verras ce blog que bien plus tard. Je t'aime, si je pouvais, je le crierais partout où je vais car le bonheur dans lequel je baigne depuis que nous sommes ensemble est quelque chose d'unique et précieux. Je t'aime, n'en doute pas...

Mardi 3 juillet 2007 à 21:02

Les conditions étaient mauvaises à l'écriture de ce texte, il a été écrit en seconde également. Il faut savoir qu'en général j'écris quand ça ne va pas sauf à un moment où c'était tout le contraire mais ces textes me retournent trop encore pour que je puisse les relire et vous les faire partager.

ECRITURE

J'écris

Pour me guérir

Du mal qui m'habite, ce mal

Si intense

Si immense

Qui me submerge

Au quotidien, je ganberge

Je ne supporte plus

Cette tension mal vécue

L'écriture me libère

Malheureusement cette liberté

N'est que de courte durée

J'ai le sentiment que tout m'accable

Je me sens incapable

De lutter

Ne serait-ce qu'une journée

Malgré les apparences trompeuses

De ce mal profond

Je remonte à la surface

Faire ma place

Mardi 3 juillet 2007 à 20:51

Enfin, je vous présente un texte de moi, et même plusieurs, j'ai fait un peu de tri aujourd'hui.... Beaucoup sont bannis car trop douloureux mais promis d'autres les remplaceront...... Le premier texte s'appelle DRUGS. Il remonte à trois ans, donc il date. Les circonstances étaient particulières mais il reste un texte qui me correspond plutôt bien même si j'ai changé de point de vue...



Personne ne m'enlèvera de l'idée

Que l'usage de drogues

Restera la meilleure échappatoire de la réalité

Même si c'est pour finir à la morgue

 

Etre à ce point déconnecter de tout

Bonheur si intensément vécu

Pour m'éloigner de vous

Quelque temps sans être vue

 

Besoin de m'éloigner

De mon quotidien

Par des moyens surfaits

 

Bonheur artificiel moyen

Pour un trip de courte durée

Pour vivre comme ça vient



Lundi 2 juillet 2007 à 17:04

    Un article sur la famille et l'importance qu'elle peut tenir à mes yeux s'imposent. Je dois tellement de choses à ma famille : son amour avant tout, son soutien, mais aussi sa présence pour me prévenir des éventuels dangers que je peux m'infliger.... Bref, c'est un élément essentiel de ma vie.
    Je vais commencer par parler de mes parents. Notre relation a beaucoup évolué : nous sommes passés, en un an de temps, du dégoût (je ne trouve pas réellement le mot qui convient) à quelque chose d'indescriptible qui a fait que nous sommes soudés comme nous ne l'avons jamais été je crois. Ils sont la base de tout à mes yeux. Ils sont toujours là quoiqu'il arrive. Ils sont là pour me rappeler à l'ordre si je dévis (je ne vous remercierai jamais assez de ce que vous avez fait pour moi en terminale, non jamais assez je crois). Que ce soit mon frère ou moi, ils sont un soutien indispensable dont, je ne pense pas me tromper en parlant au nom de mon frère, nous ne pouvons nous passer. Je vous aime mes parents pour ce que vous êtes, ce que vous nous donner, et tout le reste....
    Je finirai cet article en parlant du reste de la famille. Mes grands-parents, mes oncles, mes tantes, mes cousins cousines (surtout du côté maternel d'ailleurs), ils ont tous été ma bouée de sauvetage quand je n'allais pas bien. Une simple bouffée d'air frais qui m'a permis de rester la tête hors de l'eau à certains moments puis définitivement. Ils sont aussi une partie de moi que je partage sans cesse avec eux. Je les aime tous autant qu'ils sont pour ce que nous partageons à chaque fois. C'est tout simplement du bonheur.
    Bon après les articles précédents un peu morbides, il fallait un peu plus de joie dans ce blog qui débute. Mes textes ne sont pas encore en ligne je sais mais ça va venir, il me faut un peu de temps pour trier tout ça. Bientôt je vous ferai partager tout ça.

Jeudi 28 juin 2007 à 23:09

Bon les nouvelles sont bonnes, Rémi est sauf. Quel soulagement.....Il s'est battu et a réussi à s'en sortir.
Je me suis rendue compte que j'avais oublié de faire une petite morale à mes paroles d'hier. Je crois que tout simplement, je peux vous conseiller de vivre sans vous poser de questions car de toute façon, à trop réfléchir, on perd du temps et au final la mort nous rattrapera quand même. Donc vivez et tant si vous faites des erreurs, ça forge le caractère parait-il.....
Je vous promets que mes textes vont suivre mais les circonstances et surtout le boulot m'ont empêché de les mettre en ligne donc ça va venir, je vous le promets !!
Je vais m'endormir avec l'âme tranquille, angoissant moment qu'est l'attente....

Mercredi 27 juin 2007 à 23:10

Voilà, ce soir est un soir spécial car une nouvelle fois, la vie prend le droit de faire ce qu'elle veut quand elle veut. Parfois sans que l'on s'y attende, des gens qui comptent pour nous ou que l'on apprécie particulièrement sont menacées... Et là, d'un seul coup, la valeur de la vie prend un sens nouveau. Des choses futiles le deviennent réellement et des moments importants le deviennent également. Avoir un être cher en danger est une chose tellement inenvisageable que quand elle arrive, elle fracasse tout ce qui était prévu, tout ce qui était acquis. Tout devient un don du ciel et c'est fou ce que d'un seul coup on profite de la vie comme on ne l'avait fait avant.
Peut être n'allez vous pas comprendre pourquoi je parle de ce sujet. Parler de renaissance après une épreuve presque mortelle ou du moins une épreuve où la mort est liée est une chose que l'on doit faire partager quand on l'a vécue, alors je le fais pour vous qui me lisez. Ce genre de choses remet les pendules à l'heure pour que jamais on ne puisse oublier que la mort est derrière nous. Pardonnez moi cet article un peu morbide mais les circonstances font que je suis obligée de parler de ça.
je consacre cet article à ma mère qui s'est sortie de son cancer et qui reprend vie doucement en étant différente et qui vit plus intensément à mes yeux. Et puis, je le consacre à Rémi qui depuis hier soir se bat avec la mort pour lui demander de rester parmi nous. Rémi bats toi autant que tu le peux et sache que je pense à toi très fort pour que tu t'en sortes, tu en es capable, nous sommes avec toi pour que tu restes avec nous. Enfin, je veux donner mon soutien aussi à la famille de Rémi (Chloé et puis tout ceux que je ne connais pas), à ses amis proches (Charlotte, et tous les autres).  Ayant déjà vécu cette attente pour un membre de ma famille, je sais ce que c'est. Courage à tous, il va s'en sortir, il faut rester optimiste jusqu'à ce qu'il soit sauf.


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