Jeudi 30 décembre 2010 à 7:48

A chaque fois, c'est la même chose.... Ca fait mal de savoir que tu pars... Ce n'est pas la première fois et ça ne sera pas la dernière non plus.... Avant, tu partais pour mieux revenir, j'ai peur maintenant de te voir rentrer là-bas... Je sais que tu es bien là-bas, que c'est mieux pour toi, mais chaque départ, c'est la même chose, ça serre le coeur et je ne sais pas quand je te reverrai....
Avec le temps qui passe, tout ça va s'estomper mais en attendant, ce n'est pas simple de te voir partir.
Je crois que le plus difficile, c'est de savoir que je ne te reverrai pas avant un an... Tu vas me manquer tu sais...
Sois heureux, pense à moi un peu quand même

Dimanche 17 octobre 2010 à 0:02

Il y a des mots plus intenses que des images
Il y a des silences plus violents qu'une insulte.

Il me manque une caresse, m'aurait-on oubliée ?
Cette épaule s'efface au profit d'une absence prononcée.
Mon analyse me fait mal, je vois trop là où je vais.
Se connaître, quel intérêt si, au final, je termine dans un muret.

J'ai oublié de m'écouter, j'ai oublié de me recentrer sur mon bien être.
La solitude m'appelle, les mots m'aspirent.
Je sens ce besoin d'évasion pour éviter le pire.
Qu'on me laisse sortir des sentiers tracés, je ne sais pas à qui m'en remettre...

J'avance, la plume en sourdine depuis si longtemps.
Une libération de lettres, sous tension, sous pression
Un texte, une phrase, tout s'enchaîne sans voir le temps.
La fluidité s'impose, comme si mes rimes partaient en mission.

Ma vie ne sera qu'un combat, par mes choix, par mes envies
Ne pas lâcher une seule fois, garder toujours le même objectif.
Etre heureuse, épanouie, sans avoir à en payer le prix.
Une base : toujours voir le positif...

Mardi 13 avril 2010 à 17:33

Finalement, ils n'ont rien compris...
Mes changements, mes remises en cause, tout a changé et eux n'ont rien vu et ne comprennent pas que j'ai pris mon envol...

Ils veulent me garder près d'eux mais ça ne sera pas possible. Je ne veux pas en arriver à la rupture mais je ne peux pas me taire face aux attaques injustes face à elle. Depuis deux ans, j'attends ce moment, cette concrétisation. Ils veulent m'en priver et j'ai peur que ce soit eux que ça prive. Ma vie n'est pas faite pour être avec eux mais avec elle. Je ne casserai pas notre histoire pour un désaccord et un non respect difficilement justifiable.

Je perds pieds même si je ne veux rien laisser transparaître... Je ne dois pas abandonner mon rivage même si j'ai l'impression que, petit à petit, il s'éloigne. Mes mots ne seront pas ma libération car cette fois, c'est plus profond qu'un coeur brisé. Ma base s'écroule et j'ai peine à la consolider. Leurs paroles sont trop blessantes et le problème c'est qu'elles blessent celle que j'aime. Ils ont attaqué un empire bien solide et notre amour ne se terminera pas car ils l'auront attaqué...

Sans elle, je fonce vers les abysses. Sans eux, je perds un compagnon de vie indispensable. Je ne devrais pas avoir de choix à faire, et c'est pourtant ce que j'ai à faire... Bien triste nouvelle et choix presque cornélien... Que faire si ce n'est lâché le trop plein de tristesse dans des mots qui vont s'oublier bien vite ??

Ne pas lâcher prise, pas encore une fois. Rester forte face à une pression intolérable, ne plus se taire. Oser s'affirmer, vivre sa vie comme on le souhaite. Tellement de choses à apprendre et à oser... Je me battrai pour elle, je me battrai pour eux et j'espère arriver à garder un minimum de cohésion... Rien n'est moins sûr mais je me lance ce défi, dans l'espoir de l'atteindre....

Dimanche 29 novembre 2009 à 0:23

Tant de nouvelles choses sont arrivées, des mauvaises mais des bonnes principalement
Pourtant il y a quelque chose dans ce travail sur moi qui touche mon tempérament
Un calme forcé car rien ne sort
Pas une larme, pas une rire, pas un sourire, j'encaisse sans rien transmettre à personne
Seule face à moi-même, l'épreuve est plus fatigante qu'elle n'y paraît
Mes pensées s'entre-choquent, j'avance, enfin j'essaie
Des plaies non soignées ont ressurgi d'un lointain passé enfoui
Des cicatrices pas si fermées que ça me torturent sans bruit
Ma démarche doit m'emmener vers l'avant
J'avais tout prévu, mais ça ne se déroule pas selon mes plans
Certes j'avance mais la direction que je prends m'est inconnue
Je continue ma route, toujours un peu douloureuse et incongrue
Mon sommeil est léger tout comme les pas en avant en ce moment
Sans reculer, j'hésite à chaque pas, inlassablement

Jeudi 25 décembre 2008 à 14:35

D'un regard, j'ai compris ce qu'il y avait devant,
D'un regard, j'ai essayé d'oublier certains moments.
Sans autre devise que de vivre, j'essaie de continuer malgré tout,
Cette solitude en moi me blesse comme un coup.

Un mot de sauvetage pour avancer toujours,
Un texte comme un appel au secours.
Puis, la famille présente pour, hors de l'eau, vous maintenir,
Une main de tendresse qui vous empêche de ternir.

Il y a eu un passé,
Il y a un présent,
Il y aura un futur,
A moi de ne pas en douter...

Samedi 17 mai 2008 à 12:14

Et bien voilà que tout se termine sans que le temps ne m'ait touché...
Une année loin de moi à compter les jours pour retourner dans une vie absorbée
Un avenir incertain, pourtant avoir cette envie de se battre et de réussir malgré tout
Ne plus recommencer les mêmes erreurs, ne plus avoir peur et vivre coup par coup

M'oublier dans des mots absents, inutiles, juste pour le besoin d'écrire
Décharger mon coeur de sentiments trop grands, un déferlement d'âme
Me confier à une feuille qui ne juge pas, des larmes qui virent
Savoir, essayer d'être autrement pour ne plus toucher à une lame


Ca sera tout pour aujourd'hui. Je crois que le stress va monter et mon isolement sera encore plus grand mais dans une semaine et demi, je suis de retour avec vous, avec moi-même. Je me suis perdue et je suis paumée au milieu de ma vie mais je promets de tenter le meilleur pour vivre comme il se doit...

Vendredi 2 novembre 2007 à 21:56

Me revoilà, juste envie d'écrire un petit quelque chose, pour ceux qui passent sur mon blog. Juste pour vous dire que je suis désolée de ne pas être disponible cette année. je promets que je me rattraperai quand je ne serai plus en première année de médecine, je promets de passer autant de temps avec vous jusqu'à ce que vous en ayez marre de me voir, jusqu'à ce qu'on est pris le temps de partager le temps que l'on a perdu cette année et puis l'année dernière aussi. Je vous promets d'être de nouveau là comme j'ai l'être avant.
Même si je ne donne pas énormément de nouvelles, je vous jure que je pense à vous. Je vous jure que si je le pouvais, on se verrait souvent. Je vous jure que si je n'avais pas tant de pression, tant de travail, tant à faire pour pouvoir faire ce métier, je vous jure que si mon avenir ne se jouait pas cette année, on se verrait et on aurait des souvenirs.
C'est pesant de rester chez soi quand les autres profitent. C'est difficile de renoncer à des choses qui vous passionnent, c'est difficile de supporter l'absence de contacts. C'est pesant cette pression, cette peur de ne pas réussir. Je ne me plaindrai pas car ça fait parti du jeu. Ne croyez pas que je le fais pas gaieté de coeur, mais je dois le faire. Je dois ne pas sortir, je dois dire non à vos propositions pour réussir, pour aller dans cette école. Je le dois donc je le fais car je n'ai pas d'autres chances de le passer, car c'est la dernière fois que je peux le faire.
Cette pression est constante et souvent compliquée à gérer, mais je le fais pour vous, et puis pour moi, pour ne pas avoir encore cet échec à gérer, pas un de plus, non. alors je vous dis à très bientot, je dois revenir de temps en temps pour mettre un article, je le ferai mais la prochaine fois sera dans longtemps.

je vous embrasse autant que vous êtes, à tous ceux à qui je pense et qui me manquent, je ne vous oublie pas, promis....


Mercredi 22 août 2007 à 23:58

Laissez-moi sombrer en ces soirs où la seule chose qui pourrait me redonner le sourire est de me blottir contre elle pour ne plus penser que ça me fait encore mal. Ecrire mon témoignage m'a fait plus de mal que je ne le pensais. Tout remonte d'un seul coup et je me laisse submerger par ma douleur qui ne s'éteint toujours pas. Faites quelque chose pour qu'elle se taise, j'ai mal ce soir, je ne supporte pas ma faiblesse qui revient si facilement. Je ne supporte pas ces larmes qui coulent alors que j'ai trop lutté pour qu'elles restent au fond de moi. Mais un jour, ça doit sortir. C'est sans défense que je suis dans ces moments où je m'abandonne à une rechute de courte durée. Mes larmes me blessent autant que mes mots qui s'écrivent. Ecrire c'est réaliser que je me croyais guérie et qu'il reste cette petite chose qui est toujours là pour me faire saigner le cœur. Si vous voyez mon cœur, il porte une cicatrice énorme que j'ai refermée du mieux que j'ai pu. Je ne peux pas tout le temps contrôler ce que je ressens….J'y arrivais avant ma souffrance, j'y arrivais avant de vouloir mettre fin à mes jours. Depuis je suis un être qui cache ses sentiments par peur de souffrir trop mais qui est si sensible que ses larmes coulent …. Et puis cette solitude qui m'a construite n'est plus supportable. J'ai besoin d'elle pour ne plus avoir peur de vivre, pour ne plus avoir peur d'aimer comme je le fais. Mon amour, empêche ma douleur d'exister, empêche là de remonter comme ce soir. Protège moi de ton amour pour boucher ce vide que j'ai du faire en occultant ce que j'ai vécu. J'ai tenté d'oublier, j'ai déjà faire complètement abstraction d'une partie trop honteuse pour même que j'y pense. J'écris les yeux rouges, cette crise de larmes me fait peur. Je suis terrifiée par une rechute possible. Je me surveille constamment pour que je ne baisse plus les bras, pour ne plus retrouver cette envie qui m'a suivie si longtemps que je la connais comme si elle était ma sœur. Ce sentiment de mort est ma phobie, mais vous ne pouvez pas imaginer la détresse à chaque fois que mes larmes me noient. J'ai peur, je t'appelle mon amour. Continue de me sauver comme tu le fais, continue pour que je reste hors de l'eau, pour que je ne pense plus à toucher le fond une bonne fois pour toute. Mon amour, tant que tu m'aimeras je sais que je vivrai…Je t'aime, ne me laisse jamais, je ne le supporterai pas, j'ai besoin de toi comme tu peux le constater. Mon amour, tu es ma renaissance, ne m'oublies pas…Je t'aime….

Mardi 21 août 2007 à 12:16

Et si le pardon était une parole qui comptait réellement ? Et si les gens qui nous font du mal se faisaient pardonner ? Que feriez-vous ?
Certains actes ne sont pas pardonnables, je pourrais faire n'importe quoi que ma haine ne pourrait s'éteindre définitivement.
Comment pardonner à des fous qui, pour leur plaisir, jouent avec les sentiments de personnes naïves en quête de ce qu'elles sont ? Comment ne pas ressentir de la colère en penser à ce genre d'individus ?

Mon texte servira de témoignage pour ceux qui me liront. La plupart des personnes qui me lisent sauront les conséquences de ce que j'ai vécu.
    Tout a commencé par un commentaire sur mon ancien blog. Tout a commencé par une adresse échangée puis des heures de discussion par MSN. Et puis, c'était une époque où mes recherches sur moi-même battaient leur plein. "la chose" (je l'appelerai ainsi tout au long de mon texte avant d'expliquer le fin mot de l'histoire) avait trouvé une proie facile dans mes doutes. Pour ma part, j'ai commencé à m'attacher amicalement puis bien au-delà. Mes sentiments n'étaient pas factices. Ils étaient présents tous les jours et la chose me disait qu'elle ressentait la même chose pour moi. Tout a commencé le 8 mai 2005. La déclaration s'est faite ce jour là mais nos relations avaient commencé bien avant ça,  peut être au début de l'année scolaire donc septembre 2004. L'été est alors arrivé. J'ai pu alors passé beaucoup de temps sur internet pour parler encore et encore de mes sentiments pour la chose. J'avais le droit au même discours tous les jours. Et puis, il a commencé à me manquer un contact, j'ai commencé à insister pour la voir. Plusieurs fois nous devions nous voir, et à chaque fois, "une bonne excuse" l'empêchait de venir me voir.
    Il faut dire qu'en même temps, mes parents avaient peur pour moi et me mettaient en garde, tout comme mes amis. Mais j'étais tellement dans mon histoire que rien ne pouvait me faire changer d'avis, c'était elle avec moi et rien d'autre n'existait autour de moi. Les relations avec mes parents ont alors commencé à se dégrader. J'ai commis trop d'erreurs en leur mentant tout le temps pour pouvoir passer du temps au téléphone avec elle. Et puis ils ont décidé de me priver de tous moyens de communication (je ne les remercierai jamais assez de ce qu'ils ont fait à cette époque). J'ai alors essayé de contourner cette interdiction avec beaucoup de difficultés, mes parents le savaient à chaque fois et, à la maison c'était de pire en pire. J'allais mal, mes parents allaient mal par ma faute. Mes amis me désapprouvaient tous et pourtant je me suis bornée à continuer une histoire qui n'avait pas d'espoir de voir le jour.
    L'été a pris fin et la rentrée est arrivée. J'ai alors pu reprendre contact un peu plus facilement. Les relations avec mes parents n'allaient toujours pas, et ils n'avaient plus confiance en moi. J'étais mal chez moi. Ils ont découvert que je lui parlais encore et là, j'ai compris que le mal que je leur faisais était énorme. Ils ne supportaient plus mes actes. La fin de cette histoire pointait son nez. Mes parents m'ont alors dit que nous avions rendez-vous à la gendarmerie. Nous étions à la Toussaint 2005. Ca faisait déjà un petit moment que je n'avais plus de lien avec la chose. Le jour du rendez-vous est arrivé. Le gendarme m'a alors expliqué que la personne qui devait être une femme, était en réalité un homme de 40 ans, père d'enfants de mon âge. Je me doutais alors de cette issue mais les conséquences de cette histoire ont été tellement difficiles à surmonter. Tout se finissait plus d'un an après le premier contact avec la chose.
    J'ai mis un peu de temps à réaliser ce qu'il m'était arrivé, je m'étais fait avoir du début jusqu'à la fin. J'avais du remords pour ce que j'avais subir à mes parents. J'avais honte de mes actes, honte de ce que j'étais devenue pendant cette période. Honte d'avoir été si innocente, si fragile. Je me retrouvais sans rien, tout l'avenir que je m'étais inventé venait de s'effondrer dans les paroles du gendarme. J'ai alors commencé une descente morale. Combien de fois ai-je failli sauter du haut de la falaise ? Combien de fois ai-je pensé me supprimer pour ne plus avoir mal ? Combien de nuits je n'ai pas dormi ? La guérison a été longue et difficile. L'année scolaire est passée, doucement, entourée par mes amis qui m'ont portée à bout de bras pendant toute l'année. Sans eux, ça aurait été tellement plus dur. Ma famille savait que ça n'allait pas et était aussi très présente.
    L'été dernier est arrivé avec un reste de douleur. Puis le rentrée à la fac s'est présentée à moi. Je sentais que j'avais mal encore de tout ça. Et là, elle est arrivée, celle qui est avec moi depuis plus de onze mois. Elle m'a aidée à reconstruire ce qui avait été détruit, morceau par morceau. Je suis de retour aujourd'hui. Mais ne croyez pas qu'il ne reste rien de cette histoire. Il y a toujours ce remords, cette honte, une certaine souffrance qui ne peut pas s'éteindre comme pour me rappeler le mal que j'ai fait autour de moi à ce moment-là. Je n'oublie pas, je vis avec et tente de faire mieux. J'essaie de transmettre ce que j'ai vécu par mes mots pour que ça n'arrive plus, pour que vous fassiez attention. L'émotion est encore présente quand j'écris cette époque, c'est loin mais encore si près de moi. 
    Tout va mieux, j'ai l'amour, l'amitié et la famille autour de moi. Je suis heureuse vraiment. Si je peux éviter à certains de vivre ce que j'ai vécu alors j'en serai heureuse. Merci à vous, si vous avez eu le courage de tout lire. Comprenez que je ne puisse pas pardonner la chose, comprenez que mon pardon n'existera jamais pour ça....


Mardi 14 août 2007 à 12:27

"Je ne peux plus respirer dans ce monde parmi vous"

Petite citation pour commencer, petite phrase passagère qui m'a marqué d'un coup, juste aujourd'hui et pourtant je l'ai déjà entendu plein de fois...Sûrement l'état d'esprit du jour, sûrement un ras-le-bol de moi-même.... Ca doit être ça.....
Comprenez-vous qui vous êtes, comprenez-vous ces questions qui hantent l'esprit alors que, paraît-il, les fantômes n'existent pas ?
Je ne comprends rien, je ne comprends plus, je ne cherche même plus à comprendre, trop compliqué pour moi et mon coeur. Et puis poser mes états d'âme sur ce blog devrait m'aider et pourtant rien n'y change, je ne comprends toujours pas pourquoi tout ça. Pourquoi  ces questions qui n'ont pas de réponses ? (Je vous promets que je cherche comme une folle mais je ne sais pas quoi faire....).
Vous ne comprenez pas cet article, c'est normal, il est ma pensée du moment : fouilli, en bordel littéralement, un grand n'importe quoi qui me ressemble pas mal finalement. Enfin, peut être, un jour, j'arriverai à organiser correctement mes idées, mes soucis et leurs réponses. Peut être que j'arriverai à ne plus avoir de problème avec moi-même. Ou bien peut ête pas. Et puis tant puis, c'est un article pour rien qui devait m'aider mais qui ne change rien. Il est donc inutile...Enfin, moi je dis ça, j'en sais rien......

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